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Revenir toujours…

Je me souviens de cet élan vers le Ciel
C’était une ascension, un retour
A chaque palier, un savoir rendait grâce
A chaque respiration, des légions se rassemblaient

A l’aube du dernier instant
Il y eut une multitude de soleils miroitants
Chaque percée laissait passer la lumière de la Source
Vers une multitude de mondes baignés d’Amour.

Et la dernière question fusa « Mais qui contemple cela ? »
Alors je sentis comme une ultime inspiration
Et il n’y eu plus quel’Un.

Corps divins

Lorsque nos corps célèbrent l’Amour
C’est comme une danse de Dieu avec lui-même
Sous la fusion des caresses, ma peau, ta peau ?
Un seul univers qui vibre de se rencontrer et de s’émerveiller

Les élans du désir, un seul souffle
Comme un bain de douce chaleur
Une grâce qui expire comme une vague
Tandis qu’une autre frémit déjà

Dans tes yeux, je contemple mon reflet
Un miroir d’eau teinté d’un voile infime, fragile
Une nuance de couleur à nulle autre pareille
Et dans l’extase, la révélation d’un nouvel accord.

Transparence

Il fut une longue nuit d’amnésie
Des éons durant lesquels je percevais le songe
Comme lourd, solide, substantiel
La matière comme sombre et dénuée d’âme

L’expérience ultime peut se retirer
Le parfum demeure
Cette réalité n’est qu’un voile
En son sein même le créateur célèbre la création

Ce corps est pure transparence
Sans substance ni existence propre
Un vide impermanent, singulier et sans pareil
A travers lequel flue la lumière de l’Un

Rien n’existe que l’Amour
Qui joue à se séparer, à s’oublier
Engendre toute la vie des formes
Pour célébrer sans fin la joie de l’union.

Floraison

L’Amour est le feu unique qui attise l’éclosion de la Vie
Où le regard de la conscience se pose, il déferle
Non à ma mesure, mais à celle de l’Esprit Un
Je m’incline et me rend à sa grâce

Et s’Il le veut, alors, comme par miracle
Les frontières refluent, un vide s’entrouvre
Un espace plus vaste est embrasé et uni dans le feu
Sous la protection de l’Âme unique de ce monde

La semence de l’Amour fait fleurir la graine
Au sein de la forme, déjà parfaite, déjà achevée
Elle se développe en une nouvelle perfection, un nouvel achèvement
De grâce en grâce, l’Un sans second se célèbre et se dévoile.

Yves-Marie L’Hour – 13 juillet 2015

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